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LA CORVÉE

Cette inexpérience, alliée à de grands dons naturels, le concours présent en a fourni la preuve. Même dans les meilleurs manuscrits, tout n’est pas à louer. C’est l’aspect moins brillant du tableau. Des pages entières ne méritent pas de fixer l’attention. On brode autour du sujet, on tresse autour des guirlandes charmantes ; le sujet lui-même n’est pas abordé. Ailleurs on se plaît à des hors-d’œuvre qui n’ont pas même de valeur d’expression. Pour notre part, dans la Corvée des Hamel, nous supprimerions la première page, et nous soulagerions encore presque des trois premières la Corvée de l’érable. Il y a là des superfétations telles qu’on en trouve chez les meilleurs écrivains, même français.

Qu’importent ces défauts accidentels ? Ce qui reste, comme note générale, c’est une amélioration sensible dans ce concours, quand on le compare à celui de l’an dernier. De ce succès il faut féliciter la plupart des concurrents, mais personne plus que les gagnants des prix, le frère Marie-Victorin (Laurentien et Jean de l’Érablière), les journalistes Pierre Voyer (Mistigris) et Damase Potvin (Jean-Louis), le curé Arsène Goyette {Esdras du Terroir) et mademoiselle Angéline Demers (Claire Fontaine). Il faut louer encore les titulaires de mentions, monsieur Sylva Clapin (Jean-François), mademoiselle Anne-