« Des amateurs, avec des jeunes élèves du Conservatoire de musique de la ville, se rangent autour de l’autel funéraire, et y chantent en chœur, en l’honneur de Racine, l’hymne suivant, paroles d’André, professeur de grammaire, musique connue et tirée de l’Estelle de Florian :
Du haut du temple de mémoire, |
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Gloire à l’auteur d’Iphigénie, |
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« L’hymne, le goût avec lequel il est chanté, les accords de la musique qui l’accompagne, transportent tous les assistants et obtiennent des applaudissements universels.
« Les fonctionnaires publics passent devant le buste de Racine, placé sur l’autel funéraire : chacun y dépose, dans un silence religieux, la branche de laurier qu’il avait eue pendant la cérémonie ; et bientôt le buste se trouve reposer sur un lit de verdure. Pendant ce temps, la musique du premier orchestre exécute une symphonie grave et majestueuse : la musique du second y répond par la strophe : Amour sacré de la patrie, au chant de laquelle la séance est levée.
« Le cortège se rend en ordre sur la place de la maison commune,
- ↑ Les exigences de notre cadre nous obligent à ne reproduire qu’une strophe et le refrain de cette cantate.