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variétés historiques et biographiques
Fait toutes les campagnes de guerre depuis 1741 jusqu’en 1748, assiste au siège de Prague, à la suite duquel il est fait
lieutenant |
1742 |
Est blessé, au poste des Cinq-Étoiles, en Flandre, d’un coup de feu qui lui fracasse le poignet gauche et dont il reste estropié |
1er août 1746 |
Capitaine |
1747 |
Fait toutes les campagnes de la guerre qui a recommencé en |
1757 jusqu’en 1762 |
Reçoit, sur les bords du Meser, un autre coup de feu qui lui fait une forte contusion à la cuisse droite |
1757 |
Chevalier de Saint-Louis |
1757 |
Capitaine de grenadiers |
1760 |
Major en |
1764 |
Lieutenant-Colonel par brevet |
1766 |
Et titulaire du régiment de Chartres |
1768 |
Fait sa retraite en |
1779 |
Brigadier des armées |
1er mars 1780 |
Choisi par l’ordre de la noblesse de la sénéchaussée de Riom pour l’un des commissaires rédacteurs de ses cahiers, quelques jours plus tard, il est sur le point d’être nommé député aux États-Généraux, M. de Mascon ne l’emportant sur lui que de quelques voix |
mars 1789 |
Maréchal de camp par brevet du roi en qualité de commissaire chargé de la formation du département de la Haute-Loire en |
1790 |
Membre et président du Conseil général d’administration de ce département |
1790 |
Pendant la terreur, M. de Lormet fut incarcéré, avec sa femme, dans la maison de réclusion de Brioude. Il n’en sortit qu’après le 9 thermidor. Il se retira alors au château de Courbières où il mourut le 15 frimaire an XIII (6 décembre 1804).
De Marie-Magdelaine Talemandier, décédée avant lui, et qu’il avait épousée par contrat du 17 février 1765, il ne laissait point d’enfants.