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Page:Société agricole et scientifique de la Haute-Loire - Mémoires et procès-verbaux, 1883-1885, Tome 4.djvu/24

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visite des églises de l’archiprêtré de saugues

croix, calices et autres choses relatives au fonctionnement du culte religieux.

En cas d’empêchements légitimes les évêques avaient la faculté de faire visiter leur diocèse par les grands vicaires ou d’autres visiteurs.

Donc, en l’année 1650, l’évêque de Mende, Sylvestre de Marcillac, dans l’impossibilité d’inspecter lui-même, les paroisses de l’archiprêtré de Saugues, chargea de ce soin François du Puy, curé de Thoras. Celui-ci se mit immédiatement à l’œuvre et rédigea le procès-verbal que nous reproduisons.

A. Lascombe.

« verbal du sieur françois du puy, archiprêtre de saulgues et curé de saint-jean-baptiste, de thoras, du 7 aoust 1650, année saincte.

« À monseigneur l’illustrissime Silvestre de Marcillac, évesque et seigneur de Mande, comte du Gevaudan, conseiller du roy et du parlement de Tolose, ou à monsieur Pierre Espanier, son official et vicaire général, et archidiacre de l’église cathédrale de Mande.

« Saulgues, — ce 7 aoust 1650, jour de dimanche. L’église dédiée à St Médard, evesque.

« Visitant le tabernacle du grand autel, je treuve dedans deux ciboires, l’un de cuivre, plein d’hosties consacrées, l’autre d’argent, vuide. Je mis les hosties consacrées dans le ciboire d’argent.

« La chapelle, a costé droit du grand autel, est du sieur de Beauregard. L’autel est dénué et sans nappes. J’y treuve une pierre sacrée que je fis mettre dans la sacristie.

« La chapelle de Vendosme, sans nappes, couverte néanmoins d’un tapis.