mieux faire pour notre propre cause et pour lui rendre en même temps un hommage mérité que de citer, dans ce premier Stud-Book Percheron dont il recommandait depuis si longtemps la publication, quelques-unes de ses idées sur la race percheronne et sur son développement.
Cependant nous nous empressons d’avertir nos lecteurs. que M. Charles Du Haÿs a commis une grave erreur dans un passage de son livre, page 45, en disant que le Perche a ouvert ses barrières toutes grandes à toutes les grosses juments qu’il a pu rencontrer ; prétendant par là que les éleveurs se sont pourvus de grosses juments dans tous les pays pour grossir la race percheronne. Plus loin, page 47, il dit encore qu’il est survenu des étalons bretons, picards, cauchois et boulonnais. Nous regrettons d’être obligés de réfuter ces erreurs involontaires de la part de l’honorable écrivain qui s’est trouvé trompé par de fausses indications. La race percheronne ne s’est grossie que par elle-même, ainsi que nous pourrons le prouver par une notice sur l’élevage du cheval percheron, que nous nous réservons de publier plus tard.
En dehors de ces regrettables erreurs, la Société Percheronne se fait l’interprète du pays, en adressant à M. Charles Du Haÿs mille remerciements d’avoir ainsi fait connaître la valeur de notre belle race de chevaux, et nous ne saurions mieux faire que de citer ici quelques passages de son très remarquable travail sur le Cheval Percheron :
« Toutes les brochures, tous les écrits dont le cheval a été l’objet, se réduisent à peu près à ceci :
Se plaindre de ce qu’il n’existe pas de race qui, à de hautes qualités morales, unisse, à un degré élevé, les qualités physiques.
Chercher, — ce sont les plus modestes, — ou enseigner les moyens de l’obtenir.
Un tel bruit a lieu de surprendre au cœur de la France, où fleurit, depuis longtemps, une race qu’on dirait de tous points faite pour le cadre tant de fois proposé.
La preuve en est facile : une esquisse, prise au vol, de ses caractères principaux suffit pour la fournir.
À une force peu commune, à une vigueur qui jamais ne se dément, à une conformation dont les formes puissantes n’excluent
sobilie
