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le laboureur et le pâtre attardés y avaient été effrayés par le siffle- ment prolongé gui annonçait leiir rapide passage à travers les airs *. Le tumulus d'Herbays a été fortement entamé : les travaux de culture l'ont sensiblement diminué, et le chemin d'Herbays à Pié- train en a enlevé une partie considérable. Sa forme est donc mainte- nant très irrégulière, et sa hauteur ne dépasse guère trois mètres.

Extrait de la carte topoe:raphique militaire au

^ '^ ^ T 20.000

(feuille de Jauche).

M. Louis Viré, propriétaire de la Tombe y ayant bien voulu nous accorder, à titre tout à fait gracieux, la permission d'y pratiquer des fouilles, nous fîmes exécuter, dans le courant du mois d'avril 1897, d^s travaux d'exploration qui nous ont permis de constater que le tumulus en question contenait une chambre sépulcrale en bois, garnie jadis d'un riche mobilier.

Bien que La Tombe ait été visitée autrefois et le caveau funéraire pillé, nous avons pu recueillir encore quelques objets et débris intéressants.

Les travaux de fouille ont été entrepris du côté du chemin, ai moyen d'une tranchée à ciel ouvert de cinq mètres de largeur, qui,j au bout de trois jours, a atteint la chambre sépulcrale.

Celle-ci mesurait 2 mètres de longueur, 2 mètres de largeur e1 i"'5o de hauteur. Elle avait été construite en planches très épaisses entièrement consommées, mais dont l'existence était prouvée par 1< présence de débris de ferrures diverses et de grands clous en fer large tête encroûtés de bois conservé par l'oxyde.

^ Tarlier et Wauters, Géographie et histoire des communes belges^ cantom de Jodoigne^ p. 238.