Page:Société royale d'archéologie de Bruxelles, Annales, vol 13 - 1899.djvu/237

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

2^1

(Aagtekerke)^ on parle d'un homme probablement enterré sous le m.on- ticule. Mais ceci n'est qu'un récit, qu'on a entendu de quelque maître d'école ou d'un autre savant. Aussi, cette colline est-elle presque entiè- rement nivelée et on n'a rien trouvé.

Il est vrai que^ dans un but spécial, les collines n'ont pas été explorées jusque dans le sous-sol^ mais moi-même j'ai fait examiner tin monticule, jtisqîic dans le sous-sol, et je n ai rien trouvé. Quantité de ces hauteurs ont disparu^ et plusieurs gens, qui les ont détruites, m'ont déclaré qu'ils n'avaient rien trouvé et certainement jamais des ossements humains. Si quelque part on en eût trouvé, on ne les aurait pas négligés, car on espérait toujours trouver quelque chose^ et pour des os humains on a toujours le plus grand respect.

La moitié des collines détruites ont été transformées en terres de labour ; depuis bien des années la charrue a remué le sol^ et cependant on n'a jamais mis au jour ni urne ni squelette.

Aussi n'a-t-on aucun respect pour les collines, tandis qu'en général on n'oublie pas les lieux de sépulture, surtout quand ceux-ci se présentent en grand nombre.

En dernier lieu je dois remarquer qu'il y a des indices qu'on a exhaussé les collines ; or^ on ne ferait pas cela pour la tombe d'un individu incertain et inconnu. Toutes ces considérations m'obligent à ne voir dans nos monticules que des lieux de refuge. Sans cette précau- tion^ le pays eut été dangereux; mais, avec une colline et des nacelles, on pouvait sauver les gens d'une métairie.

^^