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lavage, il est des fabricans qui continuent de se servir des baquets et des balais ; selon eux, lorsque les yeux des pommes de terre sont très renfoncés, jamais le sable ne se détache complètement, et la fécule croque ; de plus, les tubercules, dans le choc se meurtrissent, et la fécule qui en provient est moins blanche.

Après le lavage, dont l’importance doit être bien sentie, on réduit les pommes de terre en pulpe, et la machine qui déchire avec le plus de célérité les fibres du réseau dont les grains de fécule sont enveloppés mérite la préférence. Celle de M. Burette [1] est une des meilleures ; toutes ses parties sont élevées à hauteur convenable sur un bâtis solide en chêne. Elle se compose d’un cylindre de deux pieds (soixante-quatre centimètres) de diamètre et de huit pouces (vingt-et-un centimètres) de hauteur, d’un seul bloc de pierre dure, traversé d’un axe en fer dont les extrémités reposent sur les deux côtés long du bâtis ; la circonférence de ce cylindre est garnie de lames de scies de sept pouces (dix-huit centimètres) de longueur, au nombre de cent vingt--

  1. Mécanicien à Paris.

    Voyez le Bulletin de la Société d’encouragement. n°. 153.