Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/102

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huit, parallèles à l’axe, et séparées par des t asseaux en bois qui rie s’élèvent que jusqu’à la denture. Les lames et les tasseaux sont fortement fixés sur le cylindre à l’aide de vis enfer, reçues dans deux cercles dé plomb, coulés dans des rainures taillées exprès dans la pierre. Tout ce système est maintenu par deux cercles de fer qui serrent en même temps les tasseaux, les lames et la pierre. Le poids de celle-ci évite l’embarras d’un volant et régularise le mouvement, ainsi que la pression. L’axe du cylindre porte, à l’un de ses bouts, un pignon en fer de seize dents, qui engrènent dans celles d’une roue pareillement en fer entaillée de cent vingt dents.

Une manivelle adaptée à chacune des extrémitées de l’essieu de cette roue permet à deux hommes de mettre lé cylindre en mouvement [1]. Une auge en bois placée en pente sous le cylindre reçoit la pulpe et la conduit dans un baquet ou dans tout autre récipient analogue.

Sur la face antérieure du bâtis, et près de la circonférence du cylindre, est ajusté un volet en bois ; il est mobile sur deux tourillons, et en

  1. On pourrait, dans un grand établissement, se servir, pour moteur, d’un manège, d’un courant d’eau ou d’une machine à vapeur.