Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/103

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taillé par bas de manière à figurer en creux la forme du cylindre et à le toucher presque par sa partie inférieure ; il reçoit de l’axe du pignon, au moyen d’un excentrique et de contre-poids suspendus à des cordes qui l’attirent, un mouvement de va-et-vient, dont l’effet est d’ouvrir alternativement une plus grande entrée aux tubercules, et de les presser contre le cylindre dévorateur.

L’écartement de ce volet est limité, ainsi que l’ouverture offerte aux pommes de terre, par une traverse en bois, contre laquelle il vient s’appuyer dans son recul.

Toutes les parties de cette machine qui surmontent le bâtis sont recouvertes d’une enveloppe en planches légères, laquelle, divisée en deux par des cloisons, forme à l’arrière une caisse propre à recevoir cinquante kilogrammes de pommes de terre, que l’enfant qui sert la râpe prend une à une pour les jeter dans l’ouverture de l’autre caisse, d’où elles tombent sur le cylindre. Cette ingénieuse disposition a cependant quelques inconvéniens, comme celui d’obliger à jeter les tubercules l’un après l’autre ; ce qui ralentit le travail et laisse toujours subsister la crainte de rencontrer un.tubercule d’un gros volume, ou un corps étranger qui peut s’en-