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claircit à mesure que l’on renouvelle les lavages de la fécule, et ce n’est que lorsque l’eau qui surnage devient parfaitement : liquide, que la fécule est suffisamment purifiée et que tous ses grains sont séparés du parenchyme.

Quelquefois pour économiser l’eau on tient le tamis plongé en partie dans le baquet rempli d’eau aux trois quarts, alors on agite la pulpe avec les mains, et la fécule est entraînée, pour la plus grande partie, au fond du baquet ; il suffira ensuite de faire couler le filet d’eau pendant quelques instans sur le tamis pour achever d‘extraire la fécule restante.

On a aussi essayé de remplacer les tamis par des bluteaux de toile métallique, séparés dans l’intérieur par plusieurs cloisons disposées en hélices formant une sorte de vis d’Archimède ; la pulpe était introduite par une de ses extrémités, alors un tube perforé de trous et servant d’axe au bluteau cylindrique distribuait l’eau dans toutes les parties et le liquide chargé de fécule tombait dans un vase disposé pour le recevoir, tandis que la pulpe épuisée sortait par l’autre bout du bluteau.

L’usage de cette méthode ne s’est pas cependant répandu ; au contraire il parait que quelques fabricans ont employé avec plus de succès