Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/106

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plus ou moins humide, ou pendant une saison plus ou moins pluvieuse.

Dans tous les cas, la pulpe qui en provient est toujours extrêmement fine, condition essentielle pour tout bon travail.

Enfin les réparations à faire à cette râpe sont faciles, puisqu’elles se bornent ordinairement au remplacement et à l’affutage des lames dentées.

A mesure que les pommes de terre sont réduites en pulpe, il faut séparer la fécule du parenchyme, qui est encore confondu avec elle ; à cet effet, on porte la masse commune sur des paniers et mieux encore sur des tamis cylindriques de crin de deux pieds (soixante-quatre centimètres) de diamètre et d’environ dix pouces (vingt-quatre centimètres) de hauteur, posés, à l’aide de traverses, au dessus des baquets qui doivent recevoir la fécule. Chaque charge doit occuper au moins la moitié, et au plus les deux tiers de la hauteur du tamis.

Un ouvrier malaxe vivement la pulpe entre ses mains, afin de renouveler sans cesse les surfaces exposées à un filet d’eau continu, d’environ deux lignes de diamètre ; l’eau, en passant à travers du tamis, entraîne la fécule avec elle et forme une sorte d’émulsion opaque, qui s’é-