Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/128

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l’on remplit d’eau, environ aux sept huitièmes de sa capacité ; on la surmonte de son chapiteau ; ce chapiteau communique par un tuyau à la bonde d’un tonneau placé sur fond, à côté de la chaudière, et qui est aux trois quarts plein de pommes de terre crues, préalablement lavées et dessablées ; on scelle hermétiquement, avec du vieux linge ou des étoupes, l’extrémité du tube engagée dans la bonde, et lorsque l’eau est en ébullition, la vapeur est contrainte de passer de la chaudière dans l’alambic et de se jeter ensuite dans l’intérieur du tonneau, où elle pénètre et. cuit les pommes de terre d’une manière parfaite en quelques heures [1].

On produirait le même effet à moins de frais.

Un simple tonneau, ajusté sur une chaudière de manière à ce que la vapeur ne puisse s’échapper par la jonction, procurera également la cuisson à une masse de pommes de terre, et suppléera à des appareils plus coûteux ; il servira lui-même de couvercle à la chaudière, et

  1. On trouvera dans l’ouvrage de MM. Payen et Chevalier la description d’une chaudière à vapeur, munie d’une soupape de sûreté et de tous ses accessoires, avec la figure, qu’on pourra consulter, page 5l, si on voulait faire un établissement spécial.