Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/133

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périeur, et, à sa partie inférieure, il est soutenu par un pivot dont la tige porte un moulinet près du fond.

Plus haut, quatre ailes en fer, perforées de trous elliptiques, sont fortement fixées sur la tige de l’agitateur ; et à quelques lignes au dessus du diaphragme, une manivelle, commandée par une roue d’engrenage, le fait tourner.

On introduit les pommes de terre dans la partie supérieure par une ouverture ; on n’emplit que les huit dixièmes de la capacité, afin de laisser de la place pour le gonflement ; on referme l’ouverture au moyen d’une plaque serrée par des brides ; enfin, on fait arriver la vapeur dans le cylindre en ouvrant le robinet. Une petite cannelle, placée en haut du cylindre, permet d’en laisser échapper l’air ; on n’ouvre ou ne referme son robinet qu’après avoir laissé sortir une certaine quantité de vapeur, afin d’être assuré que tout l’air est épuisé.

Une heure ou une heure et demie après que l’on a commencé à introduire la vapeur, suivant la masse à échauffer, les tubercules doivent être cuits, on s’en assure en essayant de faire tourner l’agitateur, qui ne doit pas éprouver une trop forte résistance. A mesure qu’on imprime le mouvement de rotation, les pommes de terre