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succéder ; enfin il est forcé de redescendre avec une plus grande quantité d’eau pour rejoindre les issues ouvertes par le bas.

De ces procédés il résulte, 1°. économie d’un tiers environ sur le combustible, 2°. diminution dans le prix de près de moitié, à cause du moins de temps employé à la dessiccation, 3°. la certitude presque complète d’éviter les pertes résultantes de la fermentation de la pâte dans l’étuve.

Lorsque la dessiccation de la pâte est terminée, on porte cette substance dite polenta au moulin [1] ; et suivant qu’on la moud plus ou moins fine, et qu’on en passe le produit dans des tamis ou blutoirs dont les toiles sont plus ou moins serrées, on obtient de la farine, de la semoule ou du gruau [2].

  1. M. Ternaux donne la préférence aux moulins de Dronsart ; cependant d’autres moulins à bras pourraient y être employés.
  2. La polenta convertie en farine ou gruau de première qualité coûte soixante centimes par kilogramme fournissant seize potages. Chaque potage revient donc à moins de quatre centimes, et au plus à cinq en portant la dose au dessus de la quantité suffisante pour un potage ordinaire ; la farine ou gruau de deuxième qualité ne revient qu’à quarante centimes les seize potages, par