Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/137

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un espace de quatorze pieds (quatre mètres deux tiers) de largeur, dix-huit pieds (six mètres) de longueur et huit pieds (six mètres deux tiers) de hauteur, on peut placer trois cents châssis, sur lesquels se trouve étendu le produit en pâte filée de cinq setiers de pommes de terre.

Cette pâte, dans l'état humide où elle est, présentée à l'étuve, exige beaucoup de précautions, afin de s'opposer aux fermentations, qui lui feraient contracter un mauvais goût.

Le plus sûr moyen de s'y opposer est de hâter la dessiccation, et à cet effet d'élever la température de l'étuve jusqu'à soixante ou soixante-dix degrés, et de l'y entretenir malgré le renouvellement continuel que l'air éprouve.

L’air chaud est envoyé dans l'étuve de M. Ternaux par un calorifère de Désarnod ; et l’air chargé d'humidité, après avoir circulé dans l'étuve, trouve des issues disposées autour des murs latéraux près du carrelage.

Elles avaient d'abord été ouvertes à la partie supérieure; mais alors l'air échauffé s'y rendait directement par le plus court chemin, en se mettant en contact seulement avec une petite partie de la surface de la pâte. Maintenant il est lancé dans l'étuve par sa légèreté relative, puis chassé par l'air que le même courant fait