Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/144

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tenté la panification des pommes de terre sans autre addition que celle d’une petite quantité de levain de froment, pour donner le premier mouvement à la fermentation, on verra que tous deux ont eu la pensée de dilater la pâte, et de la faire saisir en même temps par la chaleur. Parmentier, par son procédé, était parvenu à fabriquer du pain, et, comme M. Fouques, il n’a pu réussir que sur un petit volume, puisqu’au dessus d’une demi-livre la pâte s’affaissait, faute d’élasticité [1] : en sorte qu’il était difficile d’en faire l’application à l’économie domestique, qui a besoin d’opérer sur de plus grandes masses à la fois.


§ 6. Panification des pommes de terre seules ou associées avec des farines de céréales et autres.


Peut-être aura-t-on trouvé extraordinaire qu’une fabrication à laquelle les Français attachent tant d’importance [2] n’ait pas précédé

{2)

  1. Voyez le Rapport fait à la séance publique de la Société royale et centrale d’agriculture, le 29 mars 1818, par M. Challan ; et aussi l’ouvrage de Cadet-de-Vaux, Sur les moyens de prévenir les disettes, imprimé en 1802, chez Colas.
  2. La plupart ne se croient pas suffisamment nourris