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cuire le tapioka de pommes de terre [1] fabriqué à l’imitation de celui que l’on envoie du pays où croît le manioc. La râpure de pomme de terre crue, égouttée et lavée, fait aussi de bon potage on la faisant cuire dans du bouillon ou dans du lait. On peut également, avec la fécule, fabriquer un sirop, que l’on peut ensuite saccharifier, ou même faire de l’alcool, ainsi que l’on en obtient des tubercules cuits, auxquels on fait subir une fermentation convenable ; mais on ne croit pas devoir s’étendre sur ces différens genres de fabrication, encore qu’ils puissent s’associer utilement à des exploitations rurales, ainsi que cela se pratique en quelques lieux, particulièrement sur les bords du Rhin [2].

    pommes de terre, qui est indigène et se vend à meilleur marché.

  1. Pour le préparer, on met la fécule en pâte dans une chaudière graduellement chauffée} on la réduit en grumeaux les plus petits possible avec une spatule. On les étend sur des canevas fixés à des châssis placés dans une étuve ; après leur dessiccation parfaite, on les passe dans un gros tamis de toile métallique et successivement dans de plus petits, selon la grosseur que l’on désire ; et on peut encore les réduire en farine en les passant au moulin.
  2. On trouvera dans l’Ouvrage de MM. Payen et