Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/167

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particulièrement les détails donnés par M. Ribeck de Lindow [1], parce qu'ils sont en rapport avec les documens généraux. Comme plusieurs praticiens, M. Ribeck ne fait pas de distinction entre les distributions de pommes de terre crues ou cuites; cependant on a lieu de présumer qu'il préfère les dernières, par le soin qu'il prend de recommander la propreté des vases où se dépose la nourriture, et parce qu'il répète que les pommes de terre crues sont moins nourrissantes, que les chevaux s'y accoutument difficilement, que ceux qui les consomment ainsi y ont été habitués jeunes et petit à petit; enfin il ne dissimule pas que ce genre de nourriture fait éprouver, dans les commencemens, quelques coliques à la plupart des individus, et quoique M. Ribeck ne les regarde pas comme dangereuses, il n'en conseille pas moins, si les accidens deviennent plus graves, d'administrer quelques remèdes, tels que la saignée ou des lavemens ordinaires. En général, on paraît d'accord sur le choix des variétés qui conviennent le mieux aux chevaux; comme pour les hommes, ce sont celles qui contiennent le plus de

  1. Voyez l'Ouvrage de MM. Payen et Chevalier, page 75.