Page:Société royale et centrale d'agriculture - Instruction concernant la culture en grand des pommes de terre, 1829.djvu/18

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terre est comme celui de toutes les bonne » cultures ; il dépend des préparations que l’on donne à la terre avant de lui confier le plant, et des soins que l’on continue pour le maintenir meuble pendant toute la durée de son accroissement. Cette culture s’exécute à bras ou à la charrue.

La première méthode produit davantage, présente des fruits plus beaux, plus nombreux ; mais elle est plus coûteuse.

La seconde est préférée lorsque l’on veut accélérer l’ouvrage et couvrir de grandes surfaces.

Ainsi, le choix de l’une ou l’autre pratique est subordonné aux moyens du cultivateur et au but qu’il se propose. Au reste, elles ont toutes les deux des procédés communs, sauf quelques nuances, qui résultent souvent de la différence des instrumens employés. Quelquefois, deux labours suffisent : le premier très profond, avant l’hiver ; le second, avant la plantation. Toutefois, on ne peut guère fixer le nombre des labours ni l’époque à laquelle il convient de les faire, et, comme l’a très bien dit notre collègue Yvart, donnez tous les labours nécessaires pour mettre votre terre en état, et l’ameublir suffisamment, en suivant les indications de la nature. Néanmoins, pour ne rien laisser à désirer, on va