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tissus en coton, en laine ou en soie, que l’on doit attribuer cet effet, qu’il assure que l’on obtient après avoir frotté légèrement et à plusieurs fois l’objet, que l’on rince ensuite dans l’eau claire, et que l’on fait sécher.

On pourrait faire les mêmes réflexions à l’égard de la proposition de Cadet de Vaux, qui croit que l’on peut, dans le blanchissage du linge, remplacer le savon par la pomme de terre cuite.

Il l’a également désignée comme propre à consolider les plâtres et les mortiers, et aussi à encoller les peintures en détrempe ; d’autres ont prétendu que l’on pourrait opérer des teintures solides en gris avec le jus des pommes de terre, et en jaune avec la fleur réduite en pulpe.

Enfin, les plaintes portées contre les compositions destinées à noircir les chaussures ont engagé M. Payen à offrir une recette économique, dans laquelle entre la pomme de terre cuite et qui est exempte de reproche.

En rédigeant la présente Instruction, la Commission n’a pas prétendu offrir un travail complet et entièrement neuf ; elle a seulement désiré recueillir les connaissances acquises sur la culture et l’emploi des produits de la pomme de