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qué on en substitue quelquefois un autre lorsque l’humidité du sol ou quelques autres circonstances contrarient le cultivateur : il diffère peu du précédent.

Après deux ou trois labours préparatoires, on trace, à deux pieds de la lisière du champ, le premier sillon, qui doit recevoir des tubercules ; deux autres sillons sont encore tracés pour la même destination, et en même temps pour couvrir les sillons qui précèdent, et le quatrième n’est utile que pour recouvrir le troisième. A quatre pieds de celui-ci (un mètre vingt-neuf centimètres), on ouvre de nouveau un sillon, et on continue ainsi la planche, comme la précédente, jusqu’à ce que tout le champ soit plantée Les façons données à l’aide de la herse et du rouleau, ainsi que celle du sarclage, ont lieu comme dans les autres méthodes ; mais les butages se font d’une autre manière.

Dès que la plante a acquis la moitié de son élévation, on commence à la buter, et on renouvelle ce travail, à des intervalles plus ou moins rapprochés, suivant le besoin, jusqu’à ce que la fleur soit passée. Voici comment il s’exécute.

Le sol entre les bandes plantées étant fort ameubli par l’action de la charrue, de la herse et du rouleau, il suffit, au premier butage,