Aller au contenu

Page:Solution du problème social.djvu/43

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

des seigneurs féodaux, les ouvriers pour des serfs, le travail pour une corvée ? qui s’imaginent, après tant d’études sur la matière, que le prolétariat moderne résulte de l’oppression d’une caste ? qui ignorent, ou font semblant d’ignorer, que ce qui a établi les heures de travail, déterminé le salaire, divisé les fonctions, développé la concurrence, constitué le capital en monopole, asservi le corps et l’âme du travailleur, c’est un système de causes fatales, indépendantes de la volonté des maîtres comme de celle des compagnons ?… Parle donc, Peuple ! parle, parle !


Décret qui fait des Tuileries les Invalides du Peuple.

Les Invalides du Peuple ! la liste civile de la misère ! Accordez cela, citoyen lecteur, avec l’égalité et la fraternité ! Mais je crois les entendre, ces bons messieurs du Gouvernement provisoire : ce n’est pas d’égalité et de fraternité qu’ils se soucient, c’est d’avoir, à leur dévotion, une armée de prétoriens. C’est pour cela qu’ils excitent les passions cupides de l’ouvrier, qu’ils font de l’intimidation à la bourgeoisie en soulevant les masses contre elle. Advienne que pourra ! Le travail, insurgé contre le capital, prêtera main forte à la dictature. Gare alors à qui rira, gare à qui se plaindra, gare à qui travaillera !


Circulaire du ministre de l’instruction publique aux recteurs sur l’instruction primaire.