Vois-tu ma main sur la poignée de l’épée ?
Tu verras la mienne en faire autant et sans plus tarder.
Je te quitterai donc, et je dirai ceci à toute l’armée qui te châtiera.
Tu reviens à la raison, et si tu es toujours prudent de cette façon, tu auras sûrement le pied toujours hors du danger. Pour toi, ô fils de Paias, Philoktètès, sors, laisse ce rocher qui t’abrite.
Quelle clameur, quel bruit s’élève auprès de mon antre ? Pourquoi m’appelez-vous ? Que demandez-vous, ô Étrangers ? Hélas ! c’est encore quelque malheur ! Venez-vous ajouter un nouveau mal à mes autres maux ?
Prends courage. Écoute les paroles que je vais te dire.
J’ai peur, à la vérité, car je suis déjà tombé dans le malheur, séduit par tes belles paroles et persuadé par elles.