Moi aussi, je le sais, je ne le sais que trop, grâce aux souffrances terribles, accumulées, prolongées, qui ont rempli ma vie.
Nous comprenons tes plaintes.
N’essaie donc plus de vaines consolations là où....
Que dis-tu ?
Je n’ai plus de secours à espérer de mon frère.
(Antistrophe 2.) Mourir est la destinée de tous les hommes.
Est-ce aussi, comme pour cet infortuné, de périr embarrassés dans les rênes, traînés par des coursiers rapides ?
Désastre sans mesure !
Ne l’est-il pas, en effet ? quand, sur une terre étrangère, d’autres mains que les miennes....
Hélas !
Ont recueilli ses cendres, sans qu’il reçût ni un tombeau, ni le tribut de nos larmes ?
La joie qui me transporte, chère Électre, me fait oublier la bienséance, pour accourir vers toi à la hâte. Je t’apporte le bonheur, et la fin des maux qui jusqu’ici te coûtaient tant de larmes.