Page:Sophocle - Tragédies, trad. Artaud, 1859.djvu/149

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
ORESTE.

Voilà bien des paroles, c’est trop de retards ; marche donc.

ÉGISTHE.

Conduis-moi.

ORESTE.

C’est à toi de marcher devant.

ÉGISTHE.

Crains-tu que je ne t’échappe ?

ORESTE.

Non, mais je veux t’enlever toute consolation dans ta mort, et t’en laisser toute l’amertume. Il faudrait que ce châtiment fût appliqué sur-le-champ à tous ceux qui osent violer les lois, la mort : la perversité ne ferait pas alors tant de progrès.

LE CHŒUR.

O race d’Atrée ! que de maux tu as soufferts, avant que ce coup hardi t’ait rendu enfin la liberté !


FIN DE L’ÉLECTRE..