Nous avons entendu, ordonne donc ce qu’il faut faire.
Pour moi, la chose n’est pas possible[1] ; car doublement infirme, la force et la vue me manquent ; mais que l’une de vous deux fasse le sacrifice, car je pense qu’une seule âme suffit et en vaut mille pour ces expiations, si elle est fervente. Hâtez-vous donc de les accomplir ; mais ne me laissez pas seul, car mon faible corps ne pourrait marcher sans guide.
Je prends sur moi le soin du sacrifice ; je veux seulement savoir où je trouverai tout ce qui sera nécessaire.
De ce côté du bois , ô étrangère , et s’il te manque quelque chose, tu peux le demander à un des habitants.
Je vais l’accomplir ; toi, Antigone, veille ici sur mon père ; car, pour les auteurs de nos jours, alors même qu’on souffre, on n’en doit pas garder le souvenir.
(Strophe 1.) Il est pénible, je le sais, étranger, de réveiller d’anciennes douleurs[2] ; cependant je voudrais savoir...
Quoi ?
La cause des cruelles et inexplicables souffrances auxquelles tu es en proie.