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Page:Sorel - L’Histoire comique de Francion, 1925.djvu/135

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TROISIÈME LIVRE


COMME cette gentille vieille fut partie, laissant ceux qui l’avaient entendue discourir tout satisfaits des facétieux contes dont elle les avait entretenus, il arriva dans la taverne un carrosse que le gentilhomme qui avait couché avec Francion avait envoyé querir chez soi dès le grand matin. Après dîner, voyant que la pluie était passée, il fit tant que le bon pèlerin y monta, lui disant qu’il désirait avoir cet honneur de le traiter en sa maison, où il serait aussi bien qu’au village inconnu où il avait voulu aller.

— Ce m’a été une bonne fortune, continua-t-il, de trouver si à propos un homme dont la connaissance m’est infiniment chère. Je revenais, avec un seul laquais,