Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/12

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ne desire point que l’on sçache mon nom, ny que des affiches me facent connoistre, et puis quand j’aurois surmonté tous les escrivains de ce temps, la victoire seroit si petite, que si je me voulois acquerir de l’honneur, il faudroit bien que je me fisse des ennemis plus illustres. Aussi n’a-ce point esté l’asseurance d’avoir beaucoup de protecteurs, qui m’a confirmé en mon entreprise, et je croy qu’une verité est tousjours assez puissante, quand c’est mesme la vertu qui nous la fait dire. Au reste je me moqueray de ceux qui diront qu’en blasmant les romans, j’ay fait un