Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/212

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plus clair que sur les montees de la maison dont ils estoient sortis, elle luy vid mener une damoiselle quelle prit pour sa maistresse, tellement qu’elle les suivit tousjours. Elle ne reconnut la tromperie que quand celle-cy commença de parler, et ce fut alors que cette pauvre fille bien estonnee, se fascha contre cet homme, et s’en retourna à la maison où la nopce s’estoit faite, pour y chercher Genevre. Apres l’avoir demandee en vain à tous ceux qu’elle rencontra, elle s’en retourna dire les nouvelles de cette perte au pere et à la mere, mais je ne sçay pas si leur fascherie fut grande, et s’ils ne s’asseuroient point que leur fille ne pouvoit estre qu’en bon lieu. Gismond ayant la proye qu’il desiroit, commanda