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vouloit pas croire, et j’avois beau lui commander qu’il aprist par cœur les quatrains de Pibrac, ou les tablettes de Mathieu, pour nous les venir dire quelquefois au bout de la table quand il y auroit compagnie, il n’en vouloit point ouyr parler. Cela me mit en colère, et je m’en allay un jour dans sa chambre où je pris tous ses meschans livres et les bruslay. Il en racheta encore d’autres, et les cacha tantost dans la paillasse de son lict, et tantost en quelque autre endroit. Je ne pouvois empescher qu’il n’en lust ; si ce n’estoit chez moy, c’estoit autrepart. Il alloit bien quelquefois se promener au pré aux clercs, avec un livre dans ses chausses. Enfin perdant patience, je le priay un jour au nom de tous ses bons parens et