Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/875

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Ô que cette affiche aura bonne mine au dessous de celle des comediens ! S’escria Clarimond, elles parleront toutes deux d’un mesme suject. Il n’y aura guere de monde qui ne soit attiré par vos belles promesses, et vous aurez plus de sectateurs qu’Aristote. Mais il faudra garder que le simple peuple ne croye que vous estes un affronteur, comme ce juif qui fut bruslé il y a quelque temps, lequel promettoit des montagnes d’or à ses disciples dans ses affiches, et ne leur donnoit en son logis qu’une vaine et pernicieuse doctrine ; où bien plustost je craindrois que l’on ne creust que vos affiches fussent pareilles à celles des freres de la Rose Croix, qui parloient en toute sorte