Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/876

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de langues, et tiroient les hommes d’erreur et de mort. à propos de ces docteurs, dit Lysis, ayant sçeu que quand l’on desiroit parler à eux, ils ne manquoient point de venir à nous, je sortois tout expres pour les rencontrer, et les attendois par tout. Si j’oyois quelque petit bruit inconnu, je croyois que c’en estoit un qui venoit, et encore que je ne visse personne, je ne laissois pas de luy faire des interrogations, pource que l’on disoit qu’ils se rendoient invisibles. Vous n’avez pas esté seul trompé, dit Oronte, mais je vous apren ce que je voudrois que tous les françois sçeussent pour chasser leurs faulses opinions, c’est que comme je faisois la desbauche dans Paris avec sept ou huict de mes amis, il y en