Page:Sorel - Le Berger extravagant, 1628.djvu/900

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

oient autant de diables que ceux que nous avions veus ; que pour les viandes que l’on y mangeoit, ce n’estoit rien que vent, comme de vray, elles ne m’ont guere chargé l’estomach. Considerant le mal que l’on me fit, et toutes les diverses postures de cette maudite compagnie, je suis obligé de croire qu’il n’y avoit là que des habitans des enfers. C’est pourquoy si vous voulez avoir encore communication avec eux, on ne m’a pas conseillé de vous servir d’avantage. Ha ! Quel aveuglement, s’escria Lysis, où monte l’insolence de l’esprit des hommes, de prendre pour de mauvais demons des deitez favorables ? C’est bien loin de leur faire des sacrifices. Puis que tu és en erreur Carmelin, j’essayeray de t’en tirer. Allons à