Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/127

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ame et des playes au cœur. Valere me confessa alors qu’il m’avoit loüé Basilee et qu’elle estoit loüable, mais qu’il eust bien voulu qu’elle n’eust point esté si parfaicte afin de ne me voir point enchanté d’une amour qui ne me promettoit que de la peine à son opinion. Je priay les dieux qu’ils le rendissent faux prophete, et ne laissay pas de l’entretenir encore sur le mesme sujet n’en pouvant prendre d’autre. Il m’aprit que cinq ou six jours auparavant que j’eusse veu Basilee la premiere fois, elle portoit encore