Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/163

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Sur tout je n’ay peu me tenir de rire de sa conclusion, lorsqu’il a parlé de l’abondance des larmes de Basilee, car il a fait connoistre qu’apres la douceur de ses discours estudiez, il faloit tousjours qu’il tombast au dernier degré de sa follie. Bien qu’il ayt cedé aux poëtes fantasques le droict qu’il avoit en cette pensee de larmes et de riviere, je ne doute point qu’il ne soit bien ayse de la garder pour soy, et qu’il ne la vueille approuver toutes les fois que l’on la luy attribuera. Au reste luy et Fontenay sont tous deux aussi jaloux que le fut autrefois Basilee. S’ils ne nous ont point icy amené leurs femmes c’est de peur qu’ils ont eu qu’elles ne fussent pas a eux seuls, ayans ouy dire qu’il y en a qui se marient