Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/168

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est la voute du bastiment, et les planettes sont les lampes, qui y pendent. Je ne te veux point contrarier en une si noble imagination, repartit Lysis, je ne songeray plus desormais à bastir de petits temples à Charite : mais il faut que tu sçaches que nous avons tantost bien parlé d’autre chose. Nous avons esté en grande contestation, touchant les personnes metamorphosees et les divinitez champestres, ausquelles il y en a beaucoup qui ne peuvent croire. Je les gueriray de leur erreur, dit Hircan : fay m’en souvenir. Ce propos estant finy, Fontenay raconta en bref à son cousin la metamorphose de Parthenice, et puis chacun se mit à table sans oublier le berger Carmelin que

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