Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/215

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s’ouvrit, et mettant alors la main à l’espee je pensay aller recouvrer ce que j’avois perdu, mais comme je fus pres de la forteresse, la porte se referma encore. Je fus ainsi trompé par plusieurs fois jusqu’à tant qu’il vint un bon vieillard qui me dit, ne te fasche point, Panphilie est en un lieu, où il faut qu’elle demeure quelque temps, si tu ne veux qu’elle tombe entre les mains de Siramnés. Que si tu desires la ravoir, employe la force du berger françois qui seul te la pourra rendre un jour. Je demanday à ce bon-homme où je pourrois trouver ce vaillant berger, et m’ayant promis qu’il me rendroit content, il me donna un breuvage qui me fit long temps dormir. à mon resveil je me trouvay proche du chasteau d’