Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/300

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bien que je voulois plustost dire que la mesme pensee se trouvoit en cét autre autheur, que non pas la continence ny la jeunesse. Cela estoit fort couvertement et fort subtilement dit, repartit Lysis, je ne me lasserois jamais d’ouyr de si belles choses. Il faut donc que vous demeuriez ceans, dit Hircan, afin de jouyr de la douce conversation de ceux qui y sont. N’estes vous pas desja tout persuadé. Berger, dit Philiris, voyez qu’il n’y a plus moyen de partir ; il est trop tard. La nuict voulant tenir son empire à son tour à fait venir une armee de nuages espais qui font fuyr la lumiere. Les grands vents qui soufflent maintenant

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semblent les chasser