je les rendrois confus. Mais dites moy, n’ont ils point envie de se faire bergers suivant la priere que Lysis leur en à faite ? Ils ont leu sa lettre attentivement, respondit Silvian, mais ils ont dit qu’elle estoit de vostre stile, et se mocquant de vostre invention n’ont pas voulu croire qu’il y eust un berger Lysis au monde. Comment ceux qui me devroient respecter me mesprisent ? Interrompit Lysis, quoy les poëtes et les romanistes dont je voulois faire valoir le mestier me meconnoissent ? Où pourront ils trouves un meilleur suport que moy ? Envers qui est ce qu’ils auront plus de credit ? Ha ! J’abandonne la protection de leurs personnes, quoy que j’embrasse tousjours celle de leur doctrine, et puisque Clarimond à deliberé de disputer contre eux, je