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diras-tu, est un de la souffrance de Lysis. L’or ducat qui y reluit est sa fidelité ; le blanc est sa pureté et son innocence ; la couleur de chair, s’il s’y en trouve, est son inclination amoureuse ; le vermeil est sa respectueuse honte ; le noir est sa tristesse et son ennuy ; le bleu est la divinité de ses pensees. Le depart et l’absence font les eloignemens et la perspective : mais il y a fort peu d’ombrage, pource que la jalousie qui les doit faire, n’a pas esté trouvée fort grande. Toutes ces couleurs ont esté destrempees avec l’huyle de la douceur de mille attraicts et d’autant d’oeillades, et l’on les à broyees sur le marbre de
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la constance. Apres cecy l’on se