Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/654

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ma gloire en sera plus grande. Je me donneray tant de patience que l’on voudra. Ceux qui n’avoient point encore veu Lysis, et qui en avoient ouy parler seulement, le trouverent plus fou qu’ils ne pensoient, et s’estonnerent sur toutes choses de son habit extravagant. De fortune il le consideroit alors luy mesme, de sorte qu’il tint encore ses paroles. Maintenant, dit il que je me voy vestu à la grecque, je me souvien de tous les passe-temps des grecs. C’estoit une belle chose que leurs jeux olympiques. Je voudrois bien qu’il y eust aussi en ce pays de toute sorte de jeux. Il nous faudroit avoir le jeu de la course, la lutte, le sault, et plusieurs autres ; lors que je seray bien estably j’y songeray. Au reste puis que je