Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/663

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d’Amarylle, et les avantages qu’elle auroit si elle l’espousoit, tellement que le vieillard trouva cecy tres à propos, et ayant apris que sa niepce laquelle y avoit le plus grand interest, estoit de mesme avis, il alla proposer l’affaire à Oronte et aux autres gentils-hommes. L’on en vint si avant que l’on envoya querir un notaire pour passer le contract, et un prestre pour faire les fiançailles. L’on disoit qu’il faloit bien que cette compagnie se fust assemblee par permission divine, veu que quand l’on eust voulu faire des fiançailles premeditees, l’on n’y eust pas prié d’autres personnes que celles