Page:Sorel - Le Berger extravagant, seconde partie, 1627.djvu/695

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Encore s’il m’en laissoit quelqu’un. Que Philiris ne me demeure t’il, luy qui est cét esprit nompareil avec qui je me promettois d’achever de si grandes choses ? Ne vous imaginez pas que nous ayons envie de commettre cette infidelité de vous quitter, repartit Philiris, si nous nous sommes vestus autrement qu’en bergers et en personnes champestres, c’est à cause qu’Hircan se marie aujourd’huy, et qu’il faut que nous soyons braves pour paroistre à la solemnité de sa nopce. Vous avez donc eu bonne raison, dit Lysis, et pour moy voicy mon habit d’heros, que j’ay mis encore avec mes brodequins me doutant bien de l’affaire. Je m’en vay prendre aussi le baudrier et l’espee, et je