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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/119

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d’eux sans s’esgarer de son sujet. Que si ceux que ces differentes divinitez affectionnent le plus ne sont pas tousjours garantis du malheur, il ne s’en faut pas estonner, puisqu’elles estoient divisees et qu’une puissance s’oposoit à l’autre. Quant à leurs fascheuses querelles, il les faut pardonner aux fables. Je vien aux comparaisons, que Clarimond trouve si mauvaises, pour ce que la pluspart sont prises de la chasse. A quoy est-ce que les combats sont mieux comparez qu’à cét exercice qui est un apprentissage de la guerre ? Que si Homere tasche souvent de rendre ses guerriers semblables à quelques animaux furieux, cela ne doit il pas causer plus de merveille, puisqu’il diversifie tellement les accidens des comparaisons, qu’elles

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semblent toutes differe