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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/122

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y trouve de tous costez des preceptes qui servent à tout le monde. Ses sentences ne sont point basses comme l’on vous a dit, mon juge, elles ne se peuvent autrement concevoir, et si vous n’y avez point trouvé cette majesté que l’on y recherche, il s’en faut prendre à Clarimond, qui par sa traduction françoise leur oste les beautez qu’elles ont en leur propre langage. Les plus sçavans philosophes les ont esté chercher pour apuyer leur doctrine, et les peintres, les armuriers et toutes les personnes mechaniques ont tant deferé à ce grand poëte, qu’ils ont avoüé qu’il leur avoit apris leur art. Aussi est-il apellé maistre de toutes les sciences, et quelqu’un l’a peint autrefois vomissant, et tous les autres poëtes au dessous de luy pour