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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/145

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rt de nos historiens. Apres la censure de Ronsard à qui tant de poetes de son temps ont cedé, Clarimond n’avoit garde de faillir à les mespriser tous, et neantmoins il n’a osé esplucher leurs ouvrages de peur de se donner trop de peine, car il faut croire qu’il en à beaucoup à chercher des raisons si esloignees du sens commun. Il les condamne donc tous generalement, pource qu’ils ont parlé des fables antiennes. Il ne faut pas que l’on croye à son avis qu’il se puisse donner une bonne mythologie, et nous en avons une si grande quantité de tres-excellentes, que je ne sçay comment il est si effronté que de parler de la sorte. Je passe toutes ses preuves sous silence comme estans de nulle valeur. Je sçay bien que mon juge a leu assez de livres pour sçavoir le contraire de ce qu’il allegue. Mais j’ay bien suject de