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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/153

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oires qu’il en a laissez. Quand cela ne seroit point je dy encore que bien que la conclusion manque à cet ouvrage l’on ne se peut abstenir de l’estimer parfait. Quiconque l’ignore n’a qu’à le lire : il sera soudain ravy d’admiration, il trouvera dequoy mespriser toutes les objections de nostre adversaire, il sera touché en la plus sensible partie de son ame, et s’il ne pleure quelquefois d’aise et quelquefois de tristesse selon les sujets, je confesseray aux envieux et aux mesdisans qu’ils auront cause gagnee. Je diray la mesme chose de l’histoire d’Argenis qui ne peut desplaire qu’à des hommes qui n’ont point de raison. Clarimond blasme l’autheur à tort d’avoir dit en quel estat estoient les affaires du monde quand un vaisseau aborda en Sicile, d’autant que cela ne se rapporte pas seulement à ce vaisseau, et