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la gloire de paradis, et qu’il voulust dompter les monstres nos ennemis, qui sont les diables. Il se tourna donc vers Adrian, et luy dit, ne recognoissez vous point vostre heur, d’avoir un si docte parent ? J’ay ouy fort peu de predicateurs qui parlent mieux que luy. Qu’il auroit de reputation et de merite s’il se vouloit adonner à prescher ! Je serois fort aise qu’il s’y employast, repartit Adrian, si vous aviez ouy d’autres discours qu’il nous faict, vous en seriez tout estonné. Il vous parlera trois heures durant sans discontinuer, et je ne sçay où c’est qu’il prend tout ce qu’il dit ; le plus souvent il est si docte que je n’en comprends pas la moitié. Il faut se representer qu’il n’a fait que lire toute sa vie. Il est arrivé