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Page:Sorel - Le Berger extravagant, troisième partie, 1628.djvu/210

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que tout ce que disoit Clarimond estoit vray, dequoy Lysis eut un tel estonnement, qu’il laissa continuer l’autre en ses reproches. Ne vous souvenez vous pas aussi, dit Clarimond, que je commençay à vous connoistre par une autre erreur où je vous trouvay chez nous. Vous preniez ma mere pour la sage Felicia. Il est bien vray qu’elle est sage, mais elle n’est pas Felicia pourtant. Vous fustes apres grandement abusé, quand vous creustes que je serois de vostre party, et puis lors que donnant une serenade, vous vous imaginastes que c’estoit une hamadriade qui vous respondoit, car c’estoit nostre cher amy Hircan, que j’avois averty de vostre entreprise. Le bon hermite que voicy tesmoignera pareillement, que vous parliez